Les marketplaces C2C rencontrent un succès croissant et séduisent désormais les retailers. Ces plateformes leur apportent en effet des bénéfices notamment en termes d’image, de fidélisation et de chiffre d’affaires. Retour sur les atouts d’une formule qui marche.
Retail : les enjeux clés des mois à venir
L’année 2021 s’annonce cruciale pour les retailers. Le challenge : faire revenir les consommateurs en magasin, après la crise de la Covid-19. Pour y parvenir, différents leviers peuvent être actionnés. Par exemple, veiller à répondre à des attentes toujours plus exigeantes en matière de qualité et de diversité de produits. De même, adopter une démarche RSE. L’application des principes de développement durable comme la limitation des émissions de gaz à effet de serre ou l’économie des ressources naturelles est à valoriser absolument, pour mieux se distinguer de ses concurrents. Enfin, aujourd’hui, le numérique élargit le champ des possibles. Le digital offre en effet de nouveaux relais de croissance. L’occasion de passer à l’omnicanal et pourquoi pas, de créer sa propre marketplace C2C.
Marketplace C2C : en quoi répond-elle aux enjeux des retailers ?
Un modèle plébiscité par les acheteurs
Etsy, Ebay, Leboncoin, AirBnB…Depuis l’arrivée d’Internet dans les foyers, les sites de particulier à particulier ou C2C se sont multipliés. Leur principe ? Proposer des marketplaces qui permettent des transactions uniquement entre particuliers. Via le C2C, les produits sont directement mis en concurrence et les clients peuvent trouver des articles qu’ils dénicheraient difficilement ailleurs. Plus besoin de se déplacer, les acheteurs viennent directement aux vendeurs. Un aspect très pratique qui est d’ailleurs, aujourd’hui, entré dans les mœurs. Pour les entreprises qui adoptent les marketplaces C2C, le modèle est source de gains financiers. Des commissions peuvent en effet être prélevées sur les transactions de paiement et des fonctionnalités supplémentaires ou promotionnelles peuvent être proposées aux vendeurs. Le C2C est donc un marché rentable, dont la croissance devrait vraisemblablement se poursuivre, dans les années à venir.
Retail : quels avantages à créer une marketplace C2C ?
Les plateformes de seconde main telles que Vinted ou Vestiaire Collective pour l’habillement rencontrent un grand succès. D’ailleurs, aujourd’hui, les retailers y voient défiler une grande partie de leurs produits en vente. En créant leur propre marketplace C2C, où des clients revendent les produits d’occasion de la marque à d’autres acheteurs, les retailers allongent la relation client. Ils améliorent également la customer lifetime value (CLV), c’est-à-dire la somme des profits générés au fil de la relation client. Au travers de la mise en place d’une marketplace C2C, un système de dépôt-retrait en boutique peut également être mis en place. Devenant centre logistique, le magasin génère alors davantage de trafic en boutique et peut faire au passage, des ventes additionnelles.
Les retailers qui lancent leur marketplace C2C bénéficient d’un temps d’avance sur leurs concurrents. Parmi les marques qui se sont lancées dans cette démarche : Maison 123. Pour faire de la concurrence aux marketplaces de seconde main dans le secteur de l’habillement et fidéliser davantage sa clientèle, la marque de prêt à porter a créé Seconde Vie by Maison 123, sa propre plateforme d’achat et de vente de vêtements d’occasion entre particuliers. Avantage de cette formule pour les clientes, le fruit de la vente peut créditer une cagnotte ou une e-carte cadeau, à utiliser en boutique ou sur l’e-shop Maison 123 dans un délai d’un an. La boucle est bouclée !
Valoriser sa démarche RSE
Innovantes, les marketplaces C2C apportent de réels bénéfices en matière d’image. Ces systèmes qui valorisent les produits d’occasion permettent à l’entreprise d’afficher un fort engagement RSE et de correspondre ainsi aux nouvelles attentes des clients. Notamment, de tous ceux qui rejettent le concept de fast fashion, de consommation irréfléchie, jetable. Certains clients penchent en effet de plus en plus vers un mode de vie slow et durable. En achetant majoritairement via les circuits d’occasion, ils agissent ainsi contre la surproduction industrielle, et contre ses effets néfastes sur l’environnement.
Au cours des dernières années, les attentes des consommateurs sur l’engagement des entreprises se sont en effet considérablement accrues. Pour preuve, l’application de scan de produits d’alimentation Yuka, qui recensait 8,5 millions d’utilisateurs en 2019 rencontre un énorme succès. Pour les retailers, l’impact de Yuka a d’ailleurs été immédiat et les a incité à proposer une nouvelle organisation du merchandising en magasin, ainsi que de nouvelles alternatives aux produits les moins bien notés.
Marketplace C2C : le rôle essentiel du PSP
En C2C, les marketplaces ont les particularités d’offrir un panier moyen généralement faible mais aussi, de générer un grand nombre de transactions. Or, ces spécificités entrainent différentes problématiques, sur la diversité des méthodes de paiement ou encore sur le respect des contraintes réglementaires par exemple. De même, sur les marketplaces C2C, les retailers rencontrent très souvent des problèmes de réconciliation financière. Les opérations se multiplient et l’identification d’éventuelles erreurs de comptabilisation entre les différents comptes devient de plus en plus complexe et potentiellement chronophage.
La solution ? Opter pour une solution de paiement qui se porte garante du bon déroulé des opérations financières. Elle détient en effet plusieurs rôles clés : elle propose l’ensemble des moyens de paiement au client, s’assure que le marchand obtiendra ses fonds et met en place des mesures de protection contre la fraude, conformes à la réglementation. Exploitant des logiques technologiques adaptées, ces solutions sont également capables de s’adapter aux parcours spécifiques des utilisateurs. Car sur une marketplace C2C, l’acheteur d’un jour peut devenir vendeur le suivant, et inversement. De plus, conformément à la réglementation, une marketplace C2C doit s’assurer de l’identité de chaque vendeur. Autant d’enjeux que permet de relever une solution de paiement. Ainsi par exemple, Lemonway a permis à Maison 123 de se différencier d’autres plateformes de seconde main dans l’habillement, en accompagnant la marque sur la mise en place de sa marketplace C2C. Et pour répondre précisément aux besoins des vendeuses, un back-office spécifique a été mis en place. Ainsi, les vendeuses peuvent suivre facilement toutes les transactions réalisées.
Établissement de paiement agréé par l’ACPR, Lemonway accompagne les marketplaces C2C sur l’ensemble de la chaîne de valeur liée au paiement et à l’encaissement pour compte de tiers. Responsable des opérations de KYC, Lemonway assure l’identification des vendeurs, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT), conformément à la réglementation (DSP2). Libérés de cette charge technique et réglementaire, vous n’avez alors qu’à vous concentrer sur le développement de votre activité.